Le risque d'infarctus des soins
Lorsque la population en âge de travailler diminue, une expansion de l’offre de soins n’est possible que si l’emploi dans d’autres secteurs diminue fortement ou si l’on arrive à redresser suffisamment les taux d’emploi.
En principe, la Flandre est particulièrement exposée à un éventuel infarctus des soins car la part des personnes âgées (65+ et 85+) dans la population totale y est plus élevée qu’en Wallonie et à Bruxelles, qui est relativement jeune. Près de 21% des Flamands ont plus de 65 ans, alors qu’en Wallonie, ce groupe représente 19,2% de la population.
Du côté de l’offre, cependant, la Flandre peut compter sur une augmentation limitée de la population en âge de travailler. Entre aujourd’hui et 2040, la population flamande en âge de travailler pourrait augmenter de 1,48 %, tandis que la Wallonie devrait voir sa population en âge de travailler diminuer de 2,51 %. D’ici 2060, la population en âge de travailler pourrait même diminuer de près de 6 % en Wallonie, alors qu’elle augmenterait de 5 % en Flandre...
Dans la presse: https://www.lesoir.be/592183/article/2024-06-03/soins-de-sante-la-penurie-de-personnel-imposera-de-faire-des-choix