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Les réformes et le coût d’une approche progressive (NOTA 1)

Les défis pour la structure socio-économique belge sont bien connus: les conséquences combinées du vieillissement de la population, de la globalisation et de la mobilité accrue du travail et du capital peuvent être rencontrés uniquement moyennant des réformes cohérentes qui adaptent et renforcent notre organisation socio-économique. Le pragmatisme belge a longtemps privilégié une approche douce et progressive au détriment de réformes fondamentales sur une perspective de long terme. Cette approche progressive n'a pas réussi à résoudre les faiblesses structurelles de l'économie belge: un chômage très élevé (en particulier chez les jeunes), un faible taux d'activité, une croissance économique insuffisante et une dette publique toujours très élevée continuent à nous hanter. La Belgique utilise seulement 80% de son capital humain relativement à un pays comme le Danemark. D’un point de vue social et économique, ceci est un gaspillage inacceptable de ressources humaines.
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